FRAGMENTS DE VOYAGES - A la découverte des textes scientifiques !

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18
janvier 2018

Nous ne pouvions pas passer à côté de l’étude, même non-exhaustive, de certains textes scientifiques publiés dans L’Encyclopédie des migrants. D’abord pour mettre en évidence l’importance de croiser les disciplines et de multiplier les regards dans l’approche d’un sujet. Mais aussi pour permettre aux élèves de lister les grands thèmes et les mots-clés issus de ces textes et ainsi initier le travail de sélection des 6 lettres qui seront lues lors de la mise en scène. L’objectif étant que ce choix se fasse sur les 3 prochaines séances, entre pairs, en fonction des sensibilités de chacun et des thématiques qu’ils veulent mettre en voix. Je détaillerai plus ce travail de sélection lors de la séance du 25 janvier 2018. Voici la proposition des cinq textes faite aux élèves.

D’abord « Frontières », texte écrit par Gudrun Ledegen et Thomas Vetier. Après la visite des Champs Libres, il nous semblait intéressant de proposer le travail de Thomas Vetier comme référence. Ce texte aborde la question des frontières en Europe (l’espace Schengen) et les frontières des langues. Il fait écho à l’intervention de Thomas lors de la visite du 21 décembre 2018.

Ensuite, « De la façon dont les réseaux se croisent dans la vie des migrants » rédigé par David Dueñas. Ce texte relate les différents réseaux que rencontre une personne migrante durant son parcours. Il parle ici des migrations dans les réseaux : comment sont identifiés les migrants dans les réseaux interpersonnels tels que les médias, à quels types de réseaux humains peut faire face une personne migrante – de l’accueil à l’exploitation – ou encore quels liens y a t-il entre les réseaux de mobilités et les réseaux économiques véhiculés par les mouvements migratoires?

« Reconnaissance » est un texte de la sociologue Anne Morillon qui met en exergue la difficulté qu’a eu la France à reconnaitre la place de l’immigration dans son histoire et l’évolution significative de la société dans la compréhension de cette dernière aujourd’hui.

« Le détroit de Gibraltar comme un pont de l’espoir et un fleuve de l’enfer » de David Álvarez est une étude à partir de textes littéraires de la dimension symbolique du détroit de Gibraltar et comment la littérature s’empare des migrations concernées par la traversée de ce territoire particulier.

« Nos langues, notre héritage », dernier choix de cette série, a été rédigé par une docteure en science du langage, elle-même migrante, d’origine catalane et témoin de L’Encyclopédie des migrants ; Montserrat Casacuberta Palmada. En lien très étroit avec l’intervention de Thomas Vetier aux Champs Libres, ce texte parle du monolinguisme et du plurilinguisme où comment les langues sont vecteurs de partage, de rencontre et de mobilité. Mais également comment les langues peuvent être sujet à des considérations inégales.